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Sous la direction de

Philippe Levillain, Jean-Marc Ticchi

Le pontificat de Léon XIII

Renaissances du Saint-Siège ?

Parution : 15/12/2006 Collection de l’École française de Rome 368 Rome : École française de Rome, 2006
523 p.
ISBN : 2-7283-0754-7

62,00
  • Disponible

L’élection du cardinal Giocchino Pecci, camerlingue de la sainte Église romaine, le 20 février 1878, à l’âge de 68 ans, intervient dans une Chapelle Sixtine enclavée dans un ensemble de palais et de monuments religieux, dont la Basilique Saint-Pierre-de-Rome, abandonnés par le bon vouloir de la jeune monarchie parlementaire italienne à la volonté de son prédécesseur d’y considérer le Souverain Pontife comme prisonnier. La perte du pouvoir temporel et le peu d’espoir que les pays européens contraignent Rome à restituer Rome capitale de l’Italie, à Rome capitale de la chrétienté ont fait entrer ce pontificat dans l’Histoire au moment même où ce vieillard de l’époque, réputé libéral, entendait bien donner au Vicaire du Christ, successeur de Pierre, la place qu’il convenait qu’il occupât dans le monde, par delà les péripéties, même les plus symboliques. Et l’Histoire fut prolixe à son endroit. Bismarck seul avait deviné le rôle que le Saint-Siège, après 1870, pouvait être amené à exercer dans le domaine international puisqu’il était désormais désintéressé directement dans les conflits territoriaux. Léon XIII, de son côté, avait déjà compris avant son élection que l’exercice du magistère pontifical serait davantage entendu et il exprima la parole magistrale au travers de vingt-six encycliques, dont douze mariales. La plus célèbre, Rerum novarum, établit les fondements de la future Doctrine sociale de l’Église. Cette intrusion en latin dans la sociologie du travail masque l’articulation de l’ensemble de la parole léonienne avec une présence au monde favorisée par le recours à l’arbitrage du Saint-Siège sous des formes diverses. D’une capitale perdue, le pontificat de Léon XIII réussit à faire le centre de référence moderne à un passé futur.

Avec les contributions de Philippe Boutry, Bernard Barbiche, Catherine Brice, François Jankowiak, Luciano Trincia, Laurent Koelliker, Giuseppe M. Croce, Jean-Paul Durand, Rita Tolomeo, Gilles Ferragu, Bernard Dupuy, Antón M. Pazos, Gianni La Bella, Serge-Thomas Bonino, Philippe Capelle, Francesco Dante, Giovanni Spinelli, Olivier Artus, Cosimo Semeraro, Gerald P. Fogarty, Patrick Valdrini, Marco Impagliazzo, Olivier Poncet, Vincent Viaene, Bertrand Lamure, Giorgio Del Zanna, Marc Agostino, Hervé Yannou, René Rémond.


Sous la direction de

Philippe Levillain

Philippe Levillain, ancien directeur des études à l’École française de Rome, professeur émérite de l’université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense, est membre émérite de l’Institut universitaire de France et membre du Comité pontifical des sciences historiques.

Jean-Marc Ticchi

Jean-Marc Ticchi, docteur en histoire contemporaine, est membre associé du Centre d’anthropologie religieuse européenne (École des hautes études en sciences sociales/CNRS).

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