Sous la direction de
Parution : 15/09/2006 Collection de l’École française de Rome 364
Rome : École française de Rome, 2006
488 p., illustrations en noir et blanc
ISBN : 2-7283-0740-7
Si la perspective a fait l’objet d’un renouveau historiographique depuis une vingtaine d’années, les études ont porté, pour l’essentiel, sur les traités et théories perspectives, éclairant la partie écrite d’une pratique avant tout matérielle. Les textes ici rassemblés entendent cerner en quelle mesure la connaissance théorique de la perspective nous permet de comprendre la production artistique et de mieux rendre compte des œuvres, de réévaluer en somme l’histoire des idées à l’aune des objets matériels. La maîtrise des théories est, à l’évidence, une aide insuffisante pour cerner la complexité des processus par lesquels les artistes s’approprient et mettent en œuvre la perspective, car la pratique de la perspective, plus que l’application d’une connaissance théorique, est l’addition de savoir-faire, de pratiques d’atelier, d’habitudes culturelles et de contraintes sociales. En réunissant les compétences de diverses sciences humaines (histoire des sciences, histoire de l’art, sociologie) et divers praticiens en prise avec la matérialité des œuvres (architectes, restaurateurs), en confrontant les différentes pratiques historiographiques, ce volume espère ainsi contribuer à une nouvelle pratique de l’histoire de la perspective.
Sous la direction de
Marianne Cojannot-Le Blanc est professeure d’histoire de l’art moderne à l’université Paris Nanterre.
Marisa Dalai Emiliani est professeure d’histoire de l’art à l’université La Sapienza de Rome.
Pascal Dubourg Glatigny est chargé de recherche au CNRS (Centre Alexandre Koyré). Il travaille sur la question de l’art comme phénomène technique et de la représentation de l’espace à l’époque moderne.
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