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Sous la direction de

Claudia Moatti

La mobilité des personnes en Méditerranée
de l’Antiquité à l’époque moderne

Procédures de contrôle et documents d’identification

Parution : 15/03/2004 Collection de l’École française de Rome 341 Rome : École française de Rome, 2004
745 p., illustrations en noir et blanc
ISBN : 2-7283-0692-3

86,00
  • Disponible

Si l’histoire de la Méditerranée présente une unité et une continuité indéniables, c’est en grande partie au mouvement des hommes qu’elle les doit. Un mouvement jamais interrompu à aucune période de l’histoire, comme le prouve encore ce volume d’actes. Cette enquête précise concerne les modalités de contrôle et de surveillance des personnes en déplacement, ainsi que les moyens dont disposaient ces personnes pour prouver leur identité.

À quelles conditions (politiques, économiques, sociales) fut-il possible, jusqu’au XVIIIe siècle, c’est-à-dire avant la constitution des États-nations, d’établir ou de préserver la liberté de circulation des personnes et selon quels principes? De quelle culture, de quelles logiques relève sa mise en oeuvre ou, au contraire, sa limitation? Quelle identité était sollicitée, quelles catégories élaborées pour encadrer les migrants?

Cette enquête à la fois procédurale et documentaire, dont nous proposons ici les deux premiers volets (le passage des frontières et la mobilité négociée), permet d’éclairer les rapports entre souveraineté et territoire, la définition de l’identité administrative et le débat politique sur la place de l’étranger dans la cité, donc sur la nature du lien social. Qu’on veuille bien y voir aussi la tentative de comprendre, dans la longue durée, l’influence de la mobilité humaine sur l’évolution des procédures, sur la construction de catégories et sur la relation de l’homme à l’espace, bref les effets du mouvement en histoire.


Avec les contributions de Bernadette Menu, Dominique Charpin, Jean-Marie Bertrand, François Lefèvre, Dick Whittaker, René Rebuffat, Giusto Traina, Walter Pohl, Maria Pia Pedani.


Sous la direction de

Claudia Moatti

Claudia Moatti, ancienne membre de l’École française de Rome, est professeure émérite à l’université Paris 8 et professeure à l’University of Southern California. Elle a étudié les transformations intellectuelles de la société romaine à l’époque républicaine (La Raison de Rome, Seuil, 1998), et les capacités administratives de l’État impérial (archives foncières, contrôle de la mobilité humaine). Son livre le plus récent analyse le processus de formalisation de la res publica jusqu’au IIIe siècle de notre ère (Res publica. Histoire romaine de la chose publique, Fayard, 2018).

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