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Sous la direction de

Laurent Feller, Agnès Gramain, Florence Weber

La fortune de Karol

Marché de la terre et liens personnels
dans les Abruzzes au haut Moyen Âge

Parution : 25/05/2005 Collection de l’École française de Rome 347 Rome : École française de Rome, 2005
213 p., illustrations en noir et blanc
ISBN : 2-7283-0730-X

36,00
  • Disponible

Prenant place dans une étude plus large sur le fonctionnement du marché foncier durant le haut Moyen Âge et la formation des prix et leur évolution sur le long terme (850-1050), La fortune de Karol se concentre sur l’étude des relations personnelles dans lesquelles s’inscrivent la vente ou l’achat, et vers la compréhension des différents cadres sociaux des transactions effectuées. L’essentiel de ce livre se construit autour d’un dossier à tous égards exceptionnel, peut-être même unique, celui des affaires de Karol fils de Liutprand. Il s’agit d’un personnage qui a vécu dans les Abruzzes entre 840 et 870 environ et qui a laissé une trace documentaire importante. Le dossier le concernant directement ou indirectement comporte une centaine d’actes de ventes, d’échanges, de notices de plaids qui éclairent non seulement la vie et la carrière de ce personnage, mais aussi les communautés à l’intérieur desquelles lui-même et ses descendants ont vécu. En portant l’attention sur cet homme, sur ses parents, ses voisins et amis, on a pu reconstruire les réseaux d’un petit notable et le monde dans lequel évoluent Karol et les membres de sa famille que l’on suit sur quatre générations. Le triple point de vue de l’historien, de l’économiste et du sociologue permet de retrouver le sens des stratégies foncières et familiales de Karol et d’éclairer la rationalité de ses actions. Karol a cherché à s’élever et à enrichir sa lignée en se servant de ses capacités économiques, de ses réseaux et de ses alliances. Il a échoué. C’est grâce à son échec et à l’intégration des maisonnées de ses enfants dans la dépendance de l’abbaye de Casauria que ses archives nous ont été transmises : une vie réussie ne laisse pas de traces dans ce contexte. Le dossier nous informe, finalement, sur les processus de mobilité sociale et leurs limites dans le monde carolingien à un échelon très peu éclairé par la documentation comme par l’historiographie, celui de la notabilité rurale.


Sous la direction de

Laurent Feller

Ancien membre de l’École française de Rome, Laurent Feller est professeur d’histoire du Moyen Âge, Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris (LAMOP, UMR 8589), à l’université Paris 1-Panthéon Sorbonne.

Agnès Gramain

Agnès Gramain est professeure de sciences économiques à l’université de Lorraine.

Florence Weber

Florence Weber est professeure des universités à l’École normale supérieure, chercheuse au Centre Maurice-Halbwachs.

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