Histoire et culture
dans l’Italie byzantine

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Le XX^e Congrès international des études byzantines a fourni l’occasion de faire le point sur différents champs de recherche concernant l’Italie byzantine : étude des manuscrits (transmission des textes et présentation), de la peinture byzantine ou d’inspiration byzantine dans l’Italie méridionale, histoire enfin. Dans ce dernier domaine, les objets sont multiples, des territoires dispersés de l’Exarchat des VI^e-VIII^e siècles aux thèmes sud-italiens des IX^e-XI^e, en passant par la Sicile. Les méthodes le sont aussi, qui associent l’étude des textes littéraires (y compris l’hagiographie), des actes de la pratique, des données de plus en plus nombreuses de l’archéologie, de la sigillographie, de la numismatique et même de la toponymie. Ce recueil ne prétend pas constituer une synthèse (la multiplicité des objets de recherche l’interdit) ; il cherche à présenter les acquis actuels et quelques-unes des voies qui permettent de faire progresser la recherche sur une aire géographique dont l’histoire et l’historiographie appartiennent autant à l’Orient qu’à l’Occident.

Avec les contributions de Jean Irigon, Irmgard Hutter, Enrica Follieri, Augusta Acconcia Longo, Andrea Luzzi, Michel Berger, Marina Falla Castelfranchi, Jean-Marie Martin, Vivien Prigent, Giovanni Uggeri, Stella Patitucci Uggeri, Ermanno A. Arslan, Paul Arthur, Chiara Raimondo, Giorgio Di Gangi, Chiara Maria Lebole, Adele Coscarella, Giuseppe Roma, Annick Peters-Custot, Stéphanos Efthymiadis.

Sous la direction de

André Jacob

André Jacob, philosophe, est professeur émérite de l’université Paris X-Nanterre.

Jean-Marie Martin

Jean-Marie Martin (1938-2021), directeur de recherche au CNRS (UMR Orient & Méditerranée), était spécialiste de l’histoire médiévale en Italie méridionale et de ses sources écrites.

Ghislaine Noyé

Ghislaine Noyé est maîtresse de conférences à l’École nationale des chartes.