Sous la direction de
Parution : 01/05/1999 Collection de l’École française de Rome 253
Rome : École française de Rome, 1999
670 p., ill. n/b
ISBN : 2-7283-0533-1
Actes du colloque de Rome (14-16 novembre 1996)
Moyen de traduire les premières relations avec l’Étranger, instrument d’action et de représentation de la polis, le mythe grec entre dans le patrimoine culturel et politique de sociétés dont il ne formait point initialement l’horizon. Mais comment cette opération de transmission et de translation s’effectue-t-elle, avec quels acteurs, quels moyens, quelles finalités ? Poleis coloniales grecques, peuples anhellènes, cités étrusques et Rome sont autant de forces interagissantes d'une histoire complexe. Le débat sur la fonction du mythe grec, adopté, réinterprété, réutilisé par les différentes sociétés de l’Italie antique porte à la fois sur les images et les représentations, les textes et les motifs idéologiques : des Dioscures de Locres à l’Hèra du Sélé, de la tombe des Danseuses de Ruvo aux temples d’Étrurie, des stèles felsinéennes aux cistes de Praeneste, de l’imagerie des vases attiques et italiotes à celle des monuments de la Rome augustéenne. L’analyse d’exemples spécifiques donne ainsi un tableau des recherches actuelles sur le rapport du mythe grec à son destinataire, sur le dynamisme de sa présence dans l’imaginaire des peuples d’Occident et sur sa fonction politique, d’Athènes en Italie, de l’Étrurie à Rome.
Sous la direction de
Ancienne élève de l’École normale supérieure (Sèvres), ancienne membre de l’École française de Rome, Françoise-Hélène Massa-Pairault est directrice de recherche au CNRS.
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